L'art urbain est en pleine mutation. Considéré comme du vandalisme, condamné par les autorités et moqués par l'élite artistique, il trouve maintenant sa place dans les musées les plus prestigieux. Banksy, Blu, JR... ces noms de vous disent peut-être rien, ils sont pourtant devenus les superstars de ce mouvement passé de l'ombre à la lumière.
Aujourd'hui, les musées se les arrachent, changeant radicalement le paradigme. Du bad boy au fine art, il n'y a qu'un pas... celui de l'argent. Les oeuvres se vendent à des prix exorbitants, faisant gonfler la bulle spéculative et éloignant chaque jour un peu plus l'art urbain des quartiers qui l'ont vu naitre.
Dans ce monde en mouvement, ce flou artistique où le gratuit s'arrache à prix d'or, où le mur devient tableau, il est parfois difficile de s'y retrouver. C'est sur ce constat que nous avons lancé Street At Home, avec l'ambition de réconcilier ces deux mondes et rendre à nouveau accessible l'art urbain au plus grand nombre.
